"Nul n'a le droit d'effacer une page de l'histoire d'un peuple car un peuple sans histoire est un monde sans âme." Alain FOKA

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2- Angola: de la guerre d’indépendance à la guerre civile (3&4)

1975. Après plus de 400 ans de colonisation portugaise, l’heure de l’indépendance de l’Angola a sonné. Contrairement aux autres territoires où le colonisateur a placé un chef à la tête du jeune État au moment de l’accession à la souveraineté internationale, le Portugal a quitté le pays sur la pointe des pieds, laissant face à face les différents mouvements de libération qui le combattaient.

1- José Eduardo dos Santos et la domination coloniale portugaise (1&2)

Tandis que la plupart des colonies françaises et anglaises accèdent en cascade à l’indépendance en cette année 1960, dans l’Afrique portugaise rien ne bouge. L’administration coloniale durcit même le ton en Angola et réprime systématiquement et impitoyablement les nationalistes. Les principaux leaders comme Agostinho Neto sont arrêtés et déportés. Le jeune José Eduardo dos Santos travaille lui aussi clandestinement, parmi les étudiants, au renversement de la domination coloniale portugaise.

José Eduardo dos Santos

Surnommé galo negro qui signifie le «coq noir», Jonas Savimbi est le principal fondateur en 1966 du mouvement politique et militaire UNITA, l'Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola. Indépendance, révolution des œillets, élections, guerre civile... La vie de ce leader socialiste, pleine de rebondissements, s'arrête brutalement le 22 février 2002, lorsqu'il est tué par l'armée angolaise.
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