L’histoire de la chasse n’a jamais été racontée par le gibier.
Le chasseur a donc toujours le bon rôle. Il est toujours ce personnage courageux devant lequel la bête terrorisée a tenté de s’enfuir avant d’être abattue.
L’un des drames de l’Afrique jusque-là est de n’entendre raconter son histoire, son actualité, que par les autres. Avec toutes les distorsions que cela peut causer. On ne retient de notre continent que les guerres, les pandémies, la famine, la corruption et la « mal gouvernance ». On ne l’illustre que par ses manques.
Ainsi, les télévisions internationales ont étroitement collé les images de ces enfants rachitiques, aux ventres proéminents débordés par une nuée de mouches, à un continent qui, pourtant a pas mal de richesses à faire valoir.
Face à cette offensive médiatique qui a entretenu ou maintenu de forts complexes chez une certaine jeunesse africaine, mes engagements pendant ces 25 dernières années ont été, et restent multiples :
1 – Créer des espaces de vulgarisation de la pensée africaine.
Faire connaître le plus largement possible le point de vue, l’analyse, l’opinion des africains à la fois sur les grands sujets internationaux, mais également sur les thèmes qui les concernent. Cela s’est matérialisé de plusieurs façons :
- D’abord par le soutien et l’accompagnement à la création de nombreux média qui arrosent l’Afrique et le monde. Des média tels que Ténéré FM et Tal TV ou encore Horizon FM au Niger, Equinoxe TV et Radio au Cameroun, LC2 au Bénin, Africa 24, Vox Africa, etc…
- Ensuite par la création et l’animation d’un magazine international sur Radio France Internationale, qui avait pour vocation de donner la parole aux éditorialistes africains sur les grands sujets d’actualité, Média d’Afrique. En quotidienne sur cette prestigieuse antenne pendant une quinzaine d’années, ce rendez-vous a suscité pas mal de vocations.
2 – Transmettre le savoir et l’expérience acquise aux plus grand nombre à travers des formations et des trainings dispensés à la fois dans les écoles et dans le Centre Phoenix, à des décideurs africains de toute activité.
3 – Promouvoir et faire connaitre les réussites africaines, notamment à travers le magazine Afrique + qui est consacré aux créateurs de richesse du continent, A ceux qui entretiennent l’espoir et inscrivent l’Afrique dans le futur.