Alors que les Pères des Indépendances africaines ont souvent été soigneusement effacés des livres d’histoire pour ne pas faire d’ombre à leur successeur en mal de légitimité historique, le nom de Léon Mba a lui été entretenu et enseigné dans les écoles gabonaises. Signe peut-être de reconnaissance du président Bongo Ondimba, son dauphin. Archives d’Afrique retrace pour vous la vie de ce leader des années 60.
Alors que les Pères des Indépendances africaines ont souvent été soigneusement effacés des livres d’histoire pour ne pas faire d’ombre à leur successeur en mal de légitimité historique, le nom de Léon Mba a lui été entretenu et enseigné dans les écoles gabonaises. Signe peut-être de reconnaissance du président Bongo Ondimba, son dauphin. Archives d’Afrique retrace pour vous la vie de ce leader des années 60.
La situation se complique pour le président du Liberia, Charles Taylor. Le Conseil de sécurité de l’ONU lui impose un embargo sur les armes, après avoir constaté qu’il s’adonne à un trafic d’armes et de diamants avec les rebelles de Sierra Leone.
Juin 1990. Les troupes de Charles Taylor contrôlent la majorité du territoire libérien et se battent désormais dans les faubourgs de Monrovia, la capitale. Il mène la danse. Certain de sa suprématie, il annonce le 27 juillet la dissolution du gouvernement du président Samuel Doe, remplacé par une Assemblée nationale patriotique de reconstruction dont il devient le président. Charles Taylor promet l’organisation d’élections dans les six mois avec la participation de l’ensemble des partis. Seulement le Liberia est devenu un enfer, un pays dans lequel on massacre sans discernement. Dans une Monrovia assiégée, les habitants creusent des puits en pleine ville et se nourrissent d’herbe. Les hommes de Taylor ne sont plus qu’à 1 500 mètres du palais de Doe.
Juin 1990. Les troupes de Charles Taylor contrôlent la majorité du territoire libérien et se battent désormais dans les faubourgs de Monrovia, la capitale. Il mène la danse. Certain de sa suprématie, il annonce le 27 juillet la dissolution du gouvernement du président Samuel Doe, remplacé par une Assemblée nationale patriotique de reconstruction dont il devient le président. Charles Taylor promet l’organisation d’élections dans les six mois avec la participation de l’ensemble des partis. Seulement le Liberia est devenu un enfer, un pays dans lequel on massacre sans discernement. Dans une Monrovia assiégée, les habitants creusent des puits en pleine ville et se nourrissent d’herbe. Les hommes de Taylor ne sont plus qu’à 1 500 mètres du palais de Doe.
24 décembre 1989, à la tête d’une soixantaine de miliciens fortement drogués fournis par le guide libyen Mouammar Kadhafi, Charles Taylor entre au Liberia à partir de la frontière ivoirienne. C’est le début d’un cycle de violence, d’une guerre meurtrière et des plus barbares qui va durer 14 ans