Le rebelle Jonas Savimbi mort et la paix revenue en Angola après 27 années de guerre civile, José Eduardo dos Santos se présente comme l’homme qui a ramené le calme et promet de reconstruire le pays pour un faire une puissance continentale. Il bénéficie de la hausse des cours du pétrole et multiplie les partenariats.
31 mai 1991. À Estoril, station balnéaire portugaise, le président angolais JoséEduardo Dos Santos et le chef de l’Unita (Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola) Jonas Savimbi signent les accords de paix de Bicesse et mettent fin à seize années de guerre civile. Mais pour combien de temps ? Les belligérants respecteront-ils les termes de ces accords ? L’Angola pourra-t-elle profiter durablement de ce premier répit depuis son indépendance ?
1975. Après plus de 400 ans de colonisation portugaise, l’heure de l’indépendance de l’Angola a sonné. Contrairement aux autres territoires où le colonisateur a placé un chef à la tête du jeune État au moment de l’accession à la souveraineté internationale, le Portugal a quitté le pays sur la pointe des pieds, laissant face à face les différents mouvements de libération qui le combattaient.