25 juillet 1996. Pour la seconde fois, pour mettre fin au chaos, au désordre, aux violences qui secouent le Burundi, Pierre Buyoya a recours à la force pour s’installer dans le fauteuil présidentiel. Pour lui, ce n’est pas un coup d’état classique, mais un acte de sauvetage du peuple en danger. Pierre Buyoya est donc nommé président par intérim. Les partis politiques et l’Assemblée nationale sont suspendus « jusqu’à nouvel ordre » et les manifestations interdites.