Moussa Traoré a dirigé le Mali d’une main de fer pendant plus de deux décennies suite au coup d’État qui renverse Modibo Keïta, le Père de l’indépendance. Sourd aux pressions pour l’instauration du multipartisme dans son pays, il est l’une des premières victimes du sommet franco-africain de La Baule en 1991, sommet durant lequel le président François Mitterrand conditionne le soutien de la France à un effort de démocratisation.