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Ancien chef d’Etat nigérien, Seyni Kountché fait partie du club très fermé des chefs d’Etat africains d’après-indépendance dont les successeurs au pouvoir parlent avec une certaine admiration. Il a su imprimer durablement sa marque dans l’histoire de ce vaste ensemble sahélien où la rareté de l’eau rythme plus que partout ailleurs la vie des hommes.
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2. l’écrivain-conteur
« Ceux qui sont morts ne sont jamais partis. Ils sont dans l’ombre qui s’éclaire et dans l’ombre qui s’épaissit. Les morts ne sont pas sous la terre. Ils sont dans l’arbre qui frémit, ils sont dans le bois qui gémit, ils sont dans l’eau qui coule, ils sont dans l’eau qui dort, ils sont dans la cave, ils sont dans la foule. Les morts ne sont pas morts. » Ces vers, tirés de « Les souffles », un des poèmes les plus célèbres du continent africain, sont ceux de l’écrivain sénégalais Birago Diop.
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5. Sylvanus Olympio
16 septembre 1960. Palais de l’Élysée, Paris. Le Premier ministre, Sylvanus Olympio, serre la main du général de Gaulle, entouré de son Premier ministre, Michel Debré (g) et le ministre des Affaires étrangères, Maurice Couve de Murville
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4. Moussa Traoré
Moussa Traoré a dirigé le Mali d’une main de fer pendant plus de deux décennies suite au coup d’État qui renverse Modibo Keïta, le Père de l’indépendance. Sourd aux pressions pour l’instauration du multipartisme dans son pays, il est l’une des premières victimes du sommet franco-africain de La Baule en 1991, sommet durant lequel le président François Mitterrand conditionne le soutien de la France à un effort de démocratisation.