Nous sommes en 1956. Quatre ans après avoir émis le vœu de réunification et d’indépendance pour son pays le Cameroun, Ruben Um Nyobe attend toujours. Plus grave, l’UPC, parti dont il est le secrétaire général et devenu en quelques années le principal mouvement politique sur l’ensemble du territoire, a été interdit par l’administration coloniale. Um Nyobe, menacé d’arrestation, vit désormais dans le maquis, dans sa région forestière de Boumnyebel. Mais le leader n’a pas pour autant capitulé.