Au Cameroun, une terrible répression s’abat sur les nationalistes. Tandis que la majorité d’entre eux a finalement choisi l’exil depuis l’interdiction de l’Union des populations du Cameroun (UPC), le leader Ruben Um Nyobe a choisi de continuer son combat sur place.
Même s’il est dépassé par son aile gauche avec la création d’une branche armée qui frappe les traîtres et collabos dans la région Bassa, il refuse de renier son parti. Et n’accepte pas l’offre de ralliement proposée par Pierre Messmer, le haut-commissaire de la République française au Cameroun. Un refus synonyme de condamnation à mort.