Cent jours seulement après que Pierre Buyoya ait remis le pouvoir à son successeur issu des urnes, le pays est à nouveau le théâtre de tueries de masse. Plus personne ou presque ne contrôle la situation. Les militaires Tutsis, en réaction aux violences commises sur les leurs par les Hutus au lendemain de l’assassinat du président Melchior Ndadaye par l’armée, vont massacrer des milliers de Hutus. Le Burundi s’enfonce dans la guerre civile.